Assad surveille les casernes
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Achevé le 27 avril, le retour en Syrie des quatorze mille hommes stationnés au Liban depuis trente ans risque de susciter un certain mécontentement dans les casernes. Les militaires concernés vont en effet perdre les primes (substantielles) et les privilèges (nombreux) afférents à leur affectation libanaise. Les serments d’allégeance à son régime scandés par les soldats lors de leur passage de la frontière ne suffisent pas à apaiser les appréhensions du président Bachar al-Assad. D’autant que le « Congrès régional » (appellation officielle des assises du parti Baas), au mois de juin, ne s’annonce pas de tout repos pour le clan des alaouites au pouvoir. Le raïs syrien a donc demandé à son beau-frère, Assef Chawket, patron des services de sécurité militaire, de surveiller de près la situation.
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