Sidiki Kaba sur le départ

Publié le 1 avril 2007 Lecture : 1 minute.

Après deux mandats passés à la tête de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), le Sénégalais Sidiki Kaba ne sera pas candidat à sa propre succession à l’occasion du 36e congrès du mouvement qui se tiendra du 19 au 25 avril à Lisbonne, au Portugal. Élu en janvier 2001 à Casablanca, réélu en 2004 à Quito, les deux fois à l’unanimité des 141 organisations de la FIDH présentes dans 100 pays, il avait la possibilité de rempiler sans aucune difficulté pour trois autres années. Le premier Africain à avoir dirigé la multinationale des droits de l’homme en a décidé autrement. Il a choisi de s’appliquer, rétroactivement, une réforme qu’il a lui-même initiée en 2001 et limitant à deux le nombre de mandats à la tête de la Fédération. Deux candidats sont en lice pour le remplacer : la Tunisienne Souhayr Belhassen et le Colombien Luiz Guillermo. Après la transmission du flambeau à son successeur, Kaba retrouvera son cabinet d’avocat dans son pays. Il a également prévu de créer un cabinet de consultants international et de mener des activités de médiation dans les conflits.

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