Relance agricole
Publié le 1 avril 2007 Lecture : 1 minute.
Les ravages provoqués par la révolution agraire, politique de nationalisation des terres agricoles au profit de « ceux qui la travaillent » introduite au début des années 1970, sont un lointain souvenir. Désormais, la production nationale remplace peu à peu les importations de denrées alimentaires. Mieux, le secteur est devenu exportateur. Le secret de cette réussite tient en quatre lettres : PNDA. Le Plan national du développement de l’agriculture a été mis en uvre lors de la saison agricole 2000-2001. Ses objectifs ? Mise à niveau des exploitations agricoles, utilisation rationnelle des ressources et sauvegarde des outils de production. Cinq ans après son installation, les résultats du PNDA sont éloquents. Le plan a suscité la création de plus de 1 million d’emplois à plein temps, la création de 387 000 nouvelles exploitations agricoles, la mise en valeur de 528 000 hectares, l’introduction de nouvelles techniques d’irrigation sur 177 200 hectares et des plantations agropastorales sur plus de ?2 millions d’hectares sur les parcours de transhumance. Le soutien financier accordé aux cultivateurs a permis de transformer l’exploitant agricole en opérateur économique en domiciliant ses activités comptables dans des banques, ce qui le soustrait du circuit informel.
Depuis son entrée en vigueur, le PNDA a bénéficié de près de 370 milliards de dinars, soit 5 milliards de dollars, dans le cadre des différents programmes d’investissements initiés par le président Abdelaziz Bouteflika.
