Montée du racisme antiarabe

Publié le 1 avril 2007 Lecture : 1 minute.

Un sondage, réalisé en décembre 2006 auprès des juifs israéliens et dont les résultats viennent d’être rendus publics à Jérusalem par le Centre pour la campagne contre le racisme, dénote un accroissement spectaculaire des sentiments de rejet de ces derniers à l’encontre de leurs concitoyens d’origine arabe. La moitié des personnes interrogées estiment ainsi que l’État devrait encourager les Arabes israéliens à quitter le pays. Le fait d’entendre parler arabe autour d’eux déclenche un réflexe de peur chez 50 % des sondés et un sentiment de haine chez 30 % d’entre eux (contre 17 % en 2005). À la question de savoir s’ils accepteraient, sur leur lieu de travail, d’être dirigés par un supérieur hiérarchique arabe, 3 % répondaient « non » en 2005. Un an plus tard, ils sont 50 %. Baher Awdeh, le directeur du Centre contre le racisme, voit deux explications principales à cette montée de la xénophobie : l’influence des idées extrémistes du vice-Premier ministre Avigdor Lieberman et la définition même d’Israël comme l’« État juif », discriminatoire en soi à l’égard des Arabes israéliens.

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