Lueur d’espoir pour la Miba
Publié le 1 avril 2007 Lecture : 1 minute.
La Minière de Bakwanga (Miba), société diamantifère basée à Mbuji-Mayi (Kasaï oriental) et détenue à 80 % par l’État congolais, attend beaucoup de la réunion du conseil d’administration et de l’assemblée générale tenues à Kinshasa fin mars. Enjeu : l’augmentation des actions (20 %) détenues par la société Mwana Africa PLC (ex-African Gold PLC) basée à Londres. Cette multinationale, dont une mission a séjourné du 12 au 24 mars à Mbuji-Mayi, se montre disposée à relancer l’activité actuellement suspendue. À condition que l’État congolais cède une partie de ses actions en coupant la poire en deux. Si cette offre est acceptée, Mwana Africa s’emploiera à renforcer les capacités du barrage de Tshala et à réhabiliter les unités de traitement du diamant. Le comité de gestion de l’entreprise se réjouit aussi de la négociation avec Mwana Africa, qui pourrait lui permettre d’obtenir de quoi payer plusieurs mois d’arriérés de salaires.
