Les promesses de l’or noir

Publié le 1 avril 2007 Lecture : 1 minute.

Selon les experts, la production de pétrole pourrait dépasser 100 000 barils par jour dès la mi-2007 et atteindre 135 000 b/j à la fin de la même année. Les autorités comptent pour cela sur la mise en production de tous les puits des champs Baobab. En août 2005, l’entreprise canadienne CNR International extrayait 50 000 b/j sur huit puits de ce gisement. Plus que la nappe n’a pu supporter. Résultat : des remontées de sable et la fermeture, le 9 août, de trois puits. La production actuelle de Baobab est donc redescendue à 30 000 b/j.
Les réserves prouvées de Baobab et d’Espoir sont d’au moins 300 millions de barils, exploitables dans les quinze ou vingt prochaines années. Plusieurs permis récemment concédés ou en cours d’attribution n’ont pas encore révélé leurs secrets (CI-12 ; CI-104 ; C1-01 ; CI-11 ; CI-112 ; CI-301 ; CI-303). Quelque 25 blocs ont été attribués sur 29 disponibles. Mais les autorités pensent mettre sur le marché de nouveaux permis à la frontière des blocs existants. La Petroci et ses partenaires étrangers réaliseraient actuellement des études sismiques au-delà de 3 000 m de profondeur, au large de San Pedro.
En matière de gaz, Foxtrop International (Saur International) produit environ 60 millions de pieds cubes par jour, soit environ 60 % du gaz de Côte d’Ivoire. L’américain Devon en extrait, quant à lui, 40 millions de pieds cubes par jour sur les champs Lion et Panthère. De quoi satisfaire amplement l’alimentation des centrales thermiques du pays, d’exporter de l’électricité dans les pays voisins (Burkina, Ghana, Bénin, Togo) et de développer des produits dérivés. Le ministère des Mines et de l’Énergie estime les réserves de gaz naturel à 23 690 milliards de pieds cubes. Début août, Léon Monnet était en Inde pour chercher des partenaires dans le domaine de la fabrication de gaz butane et de la pétrochimie.

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