Désertions à la hausse
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L’armée américaine a révisé à la hausse le nombre de déserteurs recensés en 2006 : 3 196, soit 853 de plus qu’annoncé précédemment. Le nombre de soldats d’active était d’environ 500 000 à la fin de 2006. L’armée a également indiqué qu’il y avait eu, en 2005, 2 543 déserteurs et non pas 2 011, comme on l’avait dit.
Un porte-parole, le colonel Brian Hilferty, a expliqué qu’il s’agissait simplement d’erreurs comptables de la part des services chargés de tenir les comptes. Il a ajouté que le nombre de déserteurs était inférieur à ce qu’il était avant la guerre d’Irak, et que « la situation était saine ».
D’autres responsables jugent malgré tout cette situation « incroyable ». « En un temps où l’on a du mal à trouver des recrues pour des services spécialisés, telles que du personnel médical et des démineurs, autant de déserteurs, c’est énorme », dit-on au Government Accountability Office.
Un soldat est considéré comme déserteur lorsqu’il quitte son poste ou son corps sans autorisation, ou bien s’absente sans permission, au sens militaire du terme. On n’a pas dans l’armée le sentiment que la majorité des désertions actuelles soient liées au fait d’être affecté à des missions en Irak ou en Afghanistan, mais, comme toujours, à des problèmes personnels, familiaux ou financiers.
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