Des tramways nommés Désir

Publié le 1 avril 2007 Lecture : 1 minute.

Plus que deux ans et les Algérois en auront fini avec les embouteillages monstres et les interminables files d’attente aux stations de bus. La première ligne du tramway d’Alger, dont la réalisation a été confiée en juillet 2006 au consortium Méditerail (composé du français Alstom, de l’italien Trodini et du groupe privé algérien ETRHB) sera mise en service au deuxième semestre de l’année 2009. D’un montant de 355 millions d’euros, le projet a pour ambition de transporter quelque 185 000 voyageurs par jour. Longue de 16,3 kilomètres et dotée de trente stations, cette première ligne reliera le quartier des Annassers (sur les hauteurs de la capitale) à la cité Bordj ?el Kiffan à l’est d’Alger avec une fréquence de quatre minutes entre chaque rame aux heures ?de pointe. Une extension est d’ores et déjà prévue jusqu’au quartier de Dergana, qui abrite plus de 500 000 habitants.

Outre la capitale, trois autres grandes villes du pays, Annaba, Constantine et Oran disposeront également de leurs lignes. Long de 18 kilomètres, extensibles à 25, le tramway d’Oran devrait être livré en même temps que celui d’Alger. Les quatre tronçons prévus sont : ?Es Senia-place du 1er novembre, place du 1er novembre-Université des Sciences et de la Technologie (USTO), USTO-gare routière Sidi Maarouf et enfin USTO-Hôpital pédiatrique de Canastel. Pour Constantine, la ligne, de 9 kilomètres, reliera notamment les secteurs Koudiat, l’université des Sciences islamiques, l’université Mentouri, la zone industrielle du Rhummel, les zones urbaines de Zouaghi ?et Ali Mendjeli.

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