Condi à Alger

Publié le 1 avril 2007 Lecture : 1 minute.

Hydrocarbures, coopération militaire, Sahara occidental La secrétaire d’État américaine, Condoleezza Rice, a programmé une visite à Alger pour approfondir les entretiens politiques qu’elle a eus à Washington avec Mohamed Bedjaoui, ministre d’État, ministre des Affaires étrangères. Ce dernier s’est rendu aux États-Unis les 22 et 23 mars pour une réunion de travail durant laquelle il a explicité les points de vue soutenus par l’Algérie sur les questions d’actualité régionale et internationale. À l’issue de celle-ci, Mohamed Bedjaoui, a alors rencontré la secrétaire d’État Condoleezza Rice, au siège du département d’État. À cette occasion, le chef de la diplomatie algérienne a transmis à son homologue américaine une invitation du président Bouteflika à effectuer une visite en Algérie.

Qualifiée de « constructive » par Mohamed Bedjaoui, cette rencontre s’inscrivait dans le cadre de l’approfondissement du dialogue et de l’élargissement de la concertation entre l’Algérie et les États-Unis. Passant en revue les questions internationales, Condoleezza Rice et son hôte ont constaté « un intérêt partagé » par leurs présidents respectifs d’accroître les convergences entre leurs deux pays. L’embellie entre Alger et Washington, qui remonte aux années 1999, s’est caractérisée par un échange continu de délégations de haut niveau. La noria de hauts fonctionnaires du département d’État, du Commerce, de la Justice et de la Défense aura, en quelque sorte, balisé le terrain pour la venue de la plus proche parmi les proches du président Bush. La venue à Alger de Condoleezza Rice sera d’autant plus significative qu’elle interviendra après la mise à plat de tout ce qui lie et intéresse les deux pays.

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