Les syndicats de Guinée dénoncent le decret de restructuration des ministères

Publié le 23 décembre 2007 Lecture : 1 minute.

Les syndicats guinéens, réunis au sein de l’Intercentrale CNTG-USTG, dénoncent des « violations graves du procès verbal des négociations du 27 Janvier 2007, » au sujet des attributions du Premier ministre, chef du Gouvernement et du Secrétaire général de la Présidence, a appris APA de sources concordantes à Conakry, la capitale.

Dans une lettre adressée au Premier ministre guinéen, Lansana Kouyaté, à l’occasion du nouvel an, les syndicats demandent au gouvernement d’apporter des mesures correctives concernant les articles 178 et 184 de ce décret de restructuration.

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Ce décret donne des pouvoirs élargis au Secrétaire général de la Présidence au détriment du Premier ministre.

Les correctifs souhaités par les syndicats visent à rendre le décret conforme à l’esprit des accords qui ont permis de sauver le pays du chaos, suite à la grève qui l’avait paralysé il y a une année.

L’Intercentrale a évoqué la question d’une éventuelle augmentation des prix des produits pétroliers, qui s’avère imminente comme annoncée récemment par le ministre de l’Economie et des Finances, Dr Ousmane Doré, au cours d’un point de presse.

Les syndicats ont affirmé à cet égard leur opposition à tout relèvement du prix du carburant avant des négociation entre les parties signataires des accords, à savoir le gouvernement, l’Inter-Centrale et le Conseil National du Patronat guinéen, en vue d’évaluer l’impact que cela pourrait produire au sein de l’opinion.

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Par ailleurs, les syndicats ont fait état de leur vive préoccupation au sujet des ratés que comporte l’arrêté portant interdiction d’exporter et de réexporter certains produits de base et de ressources halieutiques et forestières.

La porosité des frontières, le laxisme de certains agents des services de sécurité, la corruption et la sédentarisation des cadres à leur poste seraient, selon les syndicats, à la base de la non application de l’arrêté.

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Ils ont suggéré au gouvernement de maintenir pour une période de 6 mois cette disposition qui devait prendre fin au mois de décembre 2007.

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