Afrique centrale : plus, mais pas mieux

Si la montée de nouveaux acteurs se confirme année après année, la région reste à la traîne à l’échelle continentale.

Publié le 3 octobre 2011 Lecture : 1 minute.

Pour la première fois, notre classement des banques d’Afrique centrale compte cinquante lignes – au lieu de trente. Un saut important qui reflète l’arrivée d’une multitude de nouveaux acteurs dans cette zone où, jusqu’à aujourd’hui, la concurrence n’a jamais été très pesante. L’arrivée en force de groupes est-africains (Kenya Commercial Bank, Equity Bank), ouest-africains (Ecobank, Bank of Africa, United Bank for Africa), voire sud-africains (Standard Bank), permet logiquement au secteur de s’étoffer.

Le total de bilan des 50 premières banques d’Afrique centrale atteint 22,5 milliards de dollars.

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Cependant, le bilan diffère fortement de celui dressé dans notre top 50 d’Afrique de l’Ouest. Car si, de Lagos à Dakar, toutes les banques de ce dernier figurent également dans le classement des deux cents premières banques africaines, elles ne sont que quinze en Afrique centrale. Pis, onze d’entre elles appartiennent à quatre groupes bancaires : BGFI Bank, Afriland First Group, Attijariwafa Bank et Société générale.

Kinshasa sous pression

Plus surprenant encore, aucune banque issue de RD Congo n’a réussi à se hisser dans notre top 200, même si Rawbank ou la Banque commerciale du Congo s’en approchent chaque année un peu plus. Signe d’espoir : ce pays est au centre de la stratégie de la plupart des groupes ayant des visées panafricaines. Et il y a fort à parier que cette pression concurrentielle débouchera dans peu d’années sur une ascension des établissements congolais vers les premières places de notre classement. 

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