Burkina Faso : Anas Sefrioui continue sa poussée africaine

Le patron marocain poursuit son épopée africaine. Après la Côte d’Ivoire, le Cameroun et la Guinée, et avant l’Afrique anglophone, sa société Ciments d’Afrique vient d’inaugurer le chantier d’une nouvelle cimenterie au Burkina Faso. 1000 logements sociaux devraient être construits dans la foulée.

Cérémonie d’inauguration des travaux en présence du Premier ministre burkinabè, Luc Adolphe Tiao, et du président de Ciment d’Afrique, Anas Sefrioui. DR

Cérémonie d’inauguration des travaux en présence du Premier ministre burkinabè, Luc Adolphe Tiao, et du président de Ciment d’Afrique, Anas Sefrioui. DR

Publié le 23 janvier 2013 Lecture : 1 minute.

Samedi 19 janvier 2013 a eu lieu la cérémonie de pose de la première pierre de la nouvelle cimenterie de qui doit s’élever à Ouagadougou. Ce projet, qui nécessitera un investissement de 30 millions d’euros pour une capacité de production de 500 000 tonnes par an, est piloté par une entité dédiée, filiale de Cimaf (Ciments d’Afrique), baptisée Cimaf Burkina Faso. Société détenue par Anas Sefrioui et distincte du groupe Addoha, Cimaf a été créée en 2011 pour regrouper les investissements cimentiers de l’homme d’affaires marocain en Afrique.

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Selon M. Sefrioui, cité dans un communiqué, « cet investissement cimentier sera suivi par l’implantation du Groupe Addoha, à travers une société de droit local baptisée Addoha Burkina Faso ». Il précise même qu’un accord de principe a déjà été donné pour la construction de 1000 logements sociaux en plein centre-ville de Ouagadougou, la capitale.

Impact local

L’entrée en exploitation de l’usine de Cimaf au Burkina Faso devrait avoir un impact sur le marché du ciment local en entraînant une baisse du prix de ce matériau de construction, locomotive de la croissance économique. La société développe également des projets de cimenteries en Côte d’Ivoire, au Cameroun et en Guinée.

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Le groupe Sefrioui souligne que des négociations avec les gouvernements sont en cours au Gabon, où la construction d’une usine de 500 000 tonnes avait pourtant été annoncée mi 2012, et au Congo Brazzaville. Dans tous les pays, l’objectif est de développer des usines de capacité identique. D’après le communiqué, Cimaf aurait aussi des ambitions au Rwanda, en Tanzanie, au Ghana, au Libéria, en Angola et au Bénin.

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