Gabon-France : le casse-tête Veolia

Le président Ali Bongo Ondimba a reçu Antoine Frérot, le PDG de Veolia, lors de son dernier séjour à Paris, début février. Au menu des échanges : le renouvellement de la concession accordée à la Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg).

Antoine Frérot (g.), PDG de Veolia, a été reçu par le président Ali Bongo Ondimba. © DCP Gabon/Flickr

Antoine Frérot (g.), PDG de Veolia, a été reçu par le président Ali Bongo Ondimba. © DCP Gabon/Flickr

Publié le 23 février 2015 Lecture : 1 minute.

Soumis à d’intenses pressions élyséennes – preuve de la persistance de pratiques en vigueur sous Nicolas Sarkozy et ses prédécesseurs -, Ali Bongo Ondimba (ABO) a accepté de recevoir Antoine Frérot, le patron de Veolia, lors de son dernier séjour à Paris, début février, a appris Jeune Afrique.

Concession

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L’objectif de la France est de s’assurer que la concession accordée à Veolia, via la Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg), sa filiale, sera reconduite quand elle arrivera à expiration, en 2017. ABO n’a pas encore pris sa décision, mais il lui sera très difficile d’accéder à ce « souhait » alors que se profile l’élection présidentielle (en 2016) : la Seeg est vouée aux gémonies par les Gabonais, qui la rendent responsable des délestages d’électricité et d’eau dont ils sont périodiquement les victimes, à Libreville notamment.

Ce qui avait d’ailleurs incité l’État à commander un audit et à lancer ses propres projets énergétiques pour compenser les carences et le manque d’investissements de l’opérateur privé.

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