Gaz de schiste : Sonatrach contre-attaque
Pour contrer les arguments des opposants au gaz de schiste en Algérie, Sonatrach a invité des experts étrangers pour rassurer l’opinion quant aux dangers représentés par l’exploitation des hydrocarbures non-conventionnels.
![Bureau de Sonatrach à Oran, en Algérie. © Maya Anaïs Yataghène/Flickr](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/02/27/Sonatrach_Oran_Maya_Anais_Yataghene_Flickr.jpg)
Bureau de Sonatrach à Oran, en Algérie. © Maya Anaïs Yataghène/Flickr
Pour contrer les opposants au gaz de schiste, Sonatrach, le géant algérien des hydrocarbures, a invité plusieurs experts étrangers à exposer les avantages de son exploitation et à rassurer l’opinion quant aux dangers que celle-ci représente pour l’environnement et la santé des populations.
Premier de la série, l’Américain Thomas B. Murphy, codirecteur du Penn State Marcellus Center for Outreach and Reseach (MCOR), en Pennsylvanie, a donc donné, le 18 février, une conférence au siège de la compagnie. Dans le passé, il a travaillé avec des Ukrainiens, des Polonais, des Roumains et des Bulgares eux aussi intéressés par le gaz de schiste.
Plusieurs compagnies américaines figurent parmi les soutiens financiers du MCOR, notamment General Electric (qui lui a versé 10 millions de dollars en 2014) et ExxonMobil (1 million). Ces deux compagnies travaillent en Algérie dans le secteur des hydrocarbures.
>>> Pour aller plus loin : L’Algérie face au gaz de schisme
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