RD Congo : le code minier de la discorde
Le ministre des Mines de la RD Congo, Martin Kabwelulu, a indiqué aux chefs d’entreprise du secteur minier que des discussions étaient encore possibles avant l’adoption du nouveau code régissant leur industrie. Les pourparlers étaient pourtant supposés terminés.
Lors de la conférence Mining Indaba, organisée au Cap du 9 au 12 février, il y avait de l’électricité dans l’air entre la Fédération des entreprises de RD Congo (FEC) et le ministre des Mines, Martin Kabwelulu. En cause, le nouveau code minier, qui doit être adopté cette année et pourrait déboucher sur une hausse des taxes et royalties, ainsi que le renforcement des obligations d’emploi local et de transformation sur place.
Pression
Face à la pression exercée depuis Kinshasa par Albert Yuma, le président de la FEC et de la puissante Gécamines, relayé au Cap par des membres de l’organisation patronale – appuyés par Mark Bristow de Randgold et André Kapanga de Freeport-McMoRan -, le ministre a dû promettre qu’il restait un espace de discussion ouvert avec les chefs d’entreprise du secteur jusqu’à la ratification du texte par le Parlement. Les pourparlers sont pourtant supposés terminés.
>>>> Lire aussi : RD Congo : dernière chance d’améliorer le Code pétrolier selon Global Witness
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