« Plus jamais Ebola… » : ce sera sans Manu Dibango
Manu Dibango s’est retiré d’un projet musical de sensibilisation à la lutte contre Ebola. Il n’aurait pas supporté que des personnes soient rétribuées pour ce projet censé être bénévole.
Ce sera sans lui… Manu Dibango est "très en colère". Il l’a écrit, le 3 février, sur sa page Facebook. Tout a commencé quand le chanteur a participé, avec d’autres artistes, à l’enregistrement de Plus jamais Ebola et de One Voice – deux titres sortis le 17 janvier et produits par l’association Isolons Ebola, du richissime homme d’affaires guinéen Kerfalla Person Camara, dit KPC.
Le problème, explique l’infatigable musicien camerounais, c’est que certains auraient touché des sommes d’argent, en cash, pour participer à ce projet prétendument "humanitaire". Furieux, Dibango s’est retiré du projet début février et a demandé "le retrait total de (son) image sur tous supports et réseaux sociaux de cette association. C’est un véritable viol moral."
La réponse des producteurs guinéens ne s’est pas fait attendre. Selon eux, "le doyen" a lui aussi touché une petite compensation financière, par l’intermédiaire du journaliste congolais Robert Brazza (celui-ci aurait, par e-mail, demandé "la cola traditionnelle" du "vieux"). L’affaire va désormais se poursuivre devant les tribunaux : Manu Dibango a porté plainte le 6 février.
Ce sera aussi sans eux !
Les États-Unis ont commencé à retirer les soldats qui avaient été envoyés en Afrique de l’Ouest pour lutter contre Ebola (ils estiment que la maladie est maintenant contenue). Au plus fort de l’épidémie, ils étaient 2 800, déployés pour la plupart au Liberia ; 1 500 hommes ont déjà regagné leur base d’origine et tous ou presque devraient l’avoir fait d’ici au 30 avril.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Culture
- Algérie : Lotfi Double Kanon provoque à nouveau les autorités avec son clip « Ammi...
- Trick Daddy, le rappeur qui ne veut pas être « afro-américain »
- Émigration clandestine : « Partir, c’est aussi un moyen de dire à sa famille qu’on...
- À Vertières, les esclaves d’Haïti font capituler les troupes de Napoléon
- Francophonie : où parle-t-on le plus français en Afrique ?