Quatre attentats à la bombe font un mort et deux blessés au Caire

Quatre attentats à la bombe ont fait un mort et deux blessés jeudi matin au Caire. Même si les attaques n’ont pas été revendiquées, les autorités locales soupçonnent les groupes islamistes armés qui multiplient les actions terroristes depuis l’avènement du président Abdel Fattah al-Sissi au pouvoir.

Les attentats se multiplient en Égypte depuis la destitution de Mohamed Morsi. © AFP/Mahmoud Khaled

Les attentats se multiplient en Égypte depuis la destitution de Mohamed Morsi. © AFP/Mahmoud Khaled

Publié le 26 février 2015 Lecture : 1 minute.

En proie à une situation d’instabilité sécuritaire chronique depuis que l’armée a destitué le président islamiste Mohamed Morsi en juillet 2013, l’Égypte a connu une nouvelle série d’attentats jeudi 26 février au matin.

Quatre bombes ont explosé au Caire faisant un mort et deux blessés, selon le premier bilan des autorités locales. La victime est décédée à l’hôpital après avoir perdu ses deux jambes dans l’une des explosions. La première détonation a eu lieu devant une pizzeria. Elle a été suivie par trois autres attaques à la bombe qui ont visé des locaux (fermés) de deux opérateurs de téléphonie mobile, endommageant leurs vitrines sans faire de victimes, a précisé à l’AFP un porte-parole du ministère de l’Intérieur.

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Représailles à la répression menée contre les pro-Morsi ?

Même si les attentats n’ont pas encore été revendiqués, ils pourraient être liés aux élections législatives prévues en mars prochain.

Depuis que l’armée a destitué le président islamiste Mohamed Morsi en juillet 2013, des attentats ont régulièrement lieu en Égypte, où des groupes jihadistes ont multiplié les attaques surtout contre les forces de l’ordre

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Au Caire, de nombreux attentats contre la police ont été revendiqués par le groupe terroriste Ajnad Masr, qui assure agir en représailles à la violente répression menée par le pouvoir contre les pro-Morsi. Les attaques les plus meurtrières ont lieu dans le nord de la péninsule du Sinaï et sont revendiquées par la branche égyptienne du groupe Etat islamique (EI), Ansar Beït al-Maqdess.

(Avec AFP)
 

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