Barclays candidat à une licence bancaire au Nigeria
Barclays Africa Group, la structure rassemblant plusieurs actifs africains du géant britannique, a demandé une licence bancaire aux autorités nigérianes et veut récupérer les filiales de sa maison-mère en Égypte ainsi qu’au Zimbabwe.
![Barclays est la troisième banque en Afrique. © Alistair Grant/AP/Sipa](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/03/04/Barclays_AP_Sipa.jpg)
Barclays est la troisième banque en Afrique. © Alistair Grant/AP/Sipa
2014 a été une bonne année pour Barclays Africa Group. La structure, qui rassemble la plupart des actifs africains du géant britannique Barclays, a enregistré une hausse de près de 6 % de ses revenus à 63,12 milliards de rands (4,47 milliards d’euros). Son bénéfice annuel hors éléments exceptionnels (headline earnings) est en progression de 10 % à 13 milliards de rands. Dans son principal marché, l’Afrique du Sud, cette hausse est de 9 % à 11,1 milliards de rands. Sur le reste du continent, elle est de 14 % à environ 2 milliards de rands.
Croissance
Barclays Africa Group, né du rapprochement de Absa, la filiale sud-africaine du groupe britannique, et de ses actifs dans neuf pays africains (Ghana, Botswana, Zambie, Mozambique, Maurice, Tanzanie, Kenya, Seychelles et Ouganda), se félicite d’ailleurs de la croissance de ses opérations en dehors de la nation arc-en-ciel. Elles représentent désormais 19 % des revenus et 15 % des bénéfices.
Revigoré par cette croissance panafricaine, le n°3 du secteur bancaire en Afrique (avec un total de bilan de 991,4 milliards de rands) cherche à croître dans cette région. Selon les informations rapportées par Reuters, Barclays Africa Group s’est porté candidat à une licence bancaire au Nigeria, où il ne dispose que d’un bureau de représentation.
Le groupe espère également récupérer pleinement les filiales de Barclays en Égypte et au Zimbabwe, dont il assure actuellement la gestion. Elles avaient été exclues des actifs intégrés à Barclays Africa Group lors de la création de cette structure, en raison des troubles politiques frappant ces pays à l’époque.
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