Anzisha, un prix réservé aux très jeunes entrepreneurs africains
Réservé aux Africains de moins de 22 ans, le prix Anzisha promet 25 000 dollars au jeune entrepreneur « le plus audacieux du continent ».
Alain Nteff, lauréat de l’édition 2014 du Prix Anzisha. DR
Publié le 5 mars 2015 Lecture : 1 minute.
Organisé depuis 2010 par l’établissement spécialisé sud-africain African Leadership Academy et l’organisation philanthropique canadienne MasterCard Foundation, le Prix Anzisha récompense chaque année les « entrepreneurs africains âgés de moins de 22 ans les plus audacieux du continent ». L’appel à candidatures pour l’édition 2015 de ce prix a été lancé le 3 mars et reste ouvert jusqu’au 15 avril.
Pour ses promoteurs, ce prix est « un programme social », qui vise à « accélérer l’accès de millions de jeunes Africains à des opportunités entrepreneuriales viables et passionnantes dans des secteurs économiques à forte croissance ». Pour retenir l’attention du jury, les projets présentés lors de cette édition 2015 devront faire preuve d’innovation et avoir un impact durable dans la communauté et le pays dans lesquels ils s’inscrivent.
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Les deux organisateurs du Prix remettront au grand gagnant une enveloppe de 25 000 dollars. Les 12 autres finalistes se partageront une bourse de 75 000 dollars et remporteront un séjour de deux semaines en Afrique du Sud, où ils suivront une formation à l’African Leadership Academy.
Jeunes talents
Pour Reeta Roy, président de la MasterCard Foundation, les lauréats des précédentes éditions de ce prix sont devenus « des modèles reconnus et célébrés dans le monde entier ». Récompensé en 2014, le jeune entrepreneur camerounais Alain Nteff s’est imposé dans le paysage entrepreneurial africain grâce à la création de la plateforme médicale Gifted Mom contre la mortalité infantile. En dépit de son jeune âge – 23 ans – Alain Nteff a décroché une invitation au dernier Forum économique de Davos.
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« Peu de programmes ayant la portée et le potentiel du Prix Anzisha se concentrent à ce point sur cette tranche d’âge », remarque Josh Adler, responsable du programme Anzisha, dans un communiqué. En effet, s’il existe plusieurs programmes permettant aux entrepreneurs africains de concrétiser leurs projets – tels que le Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique ou le Tony Elumelu Foundation Entrepreneurship -, ils ne contiennent rarement des limites d’âge aussi strictes.
