Arts plastiques : un Ghanéen dans la nature
Du 4 avril au 1er novembre, le Centre d’art et de nature de Chaumont-sur-Loire, dans le centre de la France, accueillera comme chaque année de nombreux artistes invités à dialoguer avec l’environnement. Parmi eux, l’artiste d’origine ghanéenne El Anatsui, l’un des plus importants (et des mieux cotés) du continent.
![In the world, but don’t know the world, une installation d’El Anatsui. © Marwan Naamani/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/03/09/002032015153959000000JA2825p008_2.jpg)
In the world, but don’t know the world, une installation d’El Anatsui. © Marwan Naamani/AFP
Semblables à de grandes tapisseries, les installations monumentales d’El Anatsui s’inspirent notamment des grandes étoffes kente parées de motifs symboliques que portent les chefs ghanéens.
Leur spécificité : elles sont composées de matériaux de rebut chatoyants et souvent métalliques : capsules de bouteille en aluminium, canettes aplaties, tôles découpées, miroirs, etc. Représenté par des galeries new-yorkaises, londonienne et parisienne, El Anatsui vit et travaille à Nsukka, au Nigeria.
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