CPI : Fatou Bensouda et les impatiences centrafricaines
Fatou Bensouda, la procureure de la Cour pénale internationale (CPI), demande à Bangui un peu de patience avant de pouvoir présenter des dossiers solides sur les exactions commises en Centrafrique.
50 femmes puissantes
Bien qu’il faille pour beaucoup d’entre elles jouer des coudes pour s’imposer dans nos sociétés patriarcales–même à compétences égales –, leur situation ne cesse de progresser.
Lors de la visite à Bangui le 25 février de Fatou Bensouda, la procureure de la Cour pénale internationale (CPI), les autorités centrafricaines ont plaidé auprès d’elle pour l’ouverture rapide de procédures contre diverses personnalités soupçonnées de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Réponse de la magistrate (en substance) : "Patience !"
Elle a certes promis de "tout mettre en oeuvre pour diligenter enquêtes et poursuites contre les principaux responsables afin que justice soit rendue aux victimes", mais elle veut être sûre de pouvoir présenter des dossiers solides pour éviter de reproduire les erreurs commises dans les dossiers kényan ou ivoirien.
À Bangui, on comprend cette prudence, mais on aimerait quand même que les choses aillent plus vite. "Il y a des gens qui courent, et on sait très bien qui", explique un proche de la présidente Catherine Samba-Panza.
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Bien qu’il faille pour beaucoup d’entre elles jouer des coudes pour s’imposer dans nos sociétés patriarcales–même à compétences égales –, leur situation ne cesse de progresser.
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