France : Claude Guéant placé en garde à vue dans l’enquête sur le financement libyen de Sarkozy

Claude Guéant, ancien ministre de l’Intérieur et fidèle lieutenant de Nicolas Sarkozy, a été placé en garde à vue vendredi matin dans l’enquête sur les accusations de financement libyen de la campagne de l’ancien président français en 2007.

Claude Guéant, le 17 juin 2012 à Boulogne-Billancourt, en banlieue parisienne. © ANTONIOL ANTOINE/SIPA

Claude Guéant, le 17 juin 2012 à Boulogne-Billancourt, en banlieue parisienne. © ANTONIOL ANTOINE/SIPA

Publié le 6 mars 2015 Lecture : 1 minute.

Claude Guéant, ancien ministre de l’Intérieur, a été placé vendredi 6 mars au matin en garde à vue. L’ex-"premier flic de France" est soupçonné d’avoir participé à un éventuel financement libyen de la campagne présidentielle victorieuse de Nicolas Sarkozy en 2007.

Des juges d’instruction du pôle financier de Paris s’interrogent notamment sur la découverte, en 2013, d’un virement de 500 000 euros sur le compte de l’ancien ministre de l’Intérieur, qui fut pendant dix ans le bras droit de Nicolas Sarkozy. Claude Guéant, qui fut également secrétaire général de l’Élysée, avait justifié ce virement par la vente à un avocat malaisien de deux tableaux d’un peintre flamand du XVIIe, Andries van Eertvelt. Mais des experts ont contesté la valorisation de ces oeuvres.

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Trois gardes à vue dans trois affaires différentes

Les accusations d’un financement libyen de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy (président de 2007 à 2012) avaient vu le jour entre les deux tours de la campagne présidentielle de 2012. Le site Mediapart avait alors publié un document évoquant un accord de Mouammar Kadhafi pour financer la campagne de Sarkozy qui, de son côté, assure qu’il s’agit d’un faux.

Une information judiciaire a été ouverte en avril 2013 sur ces accusations, notamment pour corruption active et passive et trafic d’influence. C’est la troisième fois que Claude Guéant est placé en garde à vue dans le cadre d’affaires différentes. Il l’avait été une première fois fin 2013 dans un dossier de primes versées en liquide alors qu’il dirigeait le cabinet de Nicolas Sarkozy quand ce dernier était ministre de l’Intérieur. Il avait également été placé en garde à vue en mai 2014, dans l’affaire d’un arbitrage controversé entre l’homme d’affaires Bernard Tapie Tapie et la banque Crédit Lyonnais.

(Avec AFP)

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