Le marocain Banque populaire en bonne forme au sud du Sahara
En 2014, le groupe marocain Banque populaire a vu son produit net bancaire bondir de 12 % à 14,7 milliards de dirhams (1,37 milliards d’euros). En Afrique subsaharienne, il poursuit sa percée avec des résultats en nette progression.
Le Maroc et les marchés de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) ont largement porté la croissance du Groupe Banque Populaire en 2014. Telle est la principale conclusion de la note d’analyse publiée ce 9 mars par l’intermédiaire boursier marocain Upline Securities, qui a passé au crible les résultats 2014 de sa maison-mère. Le groupe Banque populaire a annoncé le 6 mars, au titre de son exercice écoulé, des résultats annuels en hausse par rapport à l’année précédente.
Le Produit net bancaire (PNB) du groupe dirigé par Mohamed Benchaaboun a enregistré une croissance de 11,9 % à 14,7 milliards de dirhams (1,37 milliards d’euros) tandis que le revenu net part du groupe a progressé de 12,5 % pour atteindre 2,195 milliards de dirhams. De même, le groupe, premier collecteur d’épargne au Maroc, a vu ses dépôts augmenter de 9,5 % en 2014, dépassant 206 milliards de dirhams l’année dernière. Cette performance a été essentiellement portée par la bonne tenue de l’activité retail (grâce à large réseau de proximité de 1326 agences) mais aussi par l’amélioration de la contribution des filiales subsahariennes. Son total de bilan est également en hausse de 6,7 % à 309,6 milliards de dirhams.
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Relais de croissance
Détenu à 65 % par BCP, Atlantic Business International (ABI), basé en Côte d’Ivoire et actif dans sept pays subsahariens, a ainsi vu son produit net bancaire progresser de 26 % en 2014. L’an dernier, ABI avait annoncé un PNB de 1,5 milliard de dirhams.Selon les analystes de Upline Securities, « les filiales africaines semblent désormais s’ériger en un relais de croissance important pour le groupe, compte tenu du potentiel non négligeable qu’elles recèlent ».
Sur le marché domestique, soutiennent-ils, cette année 2015 devrait être marquée par l’amélioration du contexte macro-économique, grâce à la reprise attendue des économies de la zone Euro. Ce qui devrait permettre au groupe marocain qui a vu le montant des ses créances douteuses atteindre 10,4 milliards de dirhams au 31 décembre 2014, contre 8,3 milliards de dirhams un an plus tôt, de dynamiser un peu plus ses activités dans le Royaume chérifien.
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