Mali : ENI se retire, Randgold reste

La major italienne ENI, premier producteur d’hydrocarbures du continent, a annoncé qu’elle se retirait du Mali. Le minier Randgold Resources assure quant à lui qu’il peut continuer à opérer normalement malgré l’escalade militaire des derniers jours.

Les opérations de Randgold sont situées à plus de 700 kilomètres des zones de conflit. © Randgold

Les opérations de Randgold sont situées à plus de 700 kilomètres des zones de conflit. © Randgold

Publié le 16 janvier 2013 Lecture : 1 minute.

Un porte-parole d’Eni a déclaré que la société italienne avait rendu ses licences « à cause du très faible potentiel de la région ». Il a précisé que les licences avaient été rendues avant l’escalade militaire qui vient de se produire dans le pays. En 2006, ENI avait acquis cinq licences en partenariat avec la société publique algérienne Sonatrach en 2006 dans le bassin de Taoudeni.

ENI revoit actuellement ses priorités sur le continent. Les récentes découvertes (considérables) du groupe au large du Mozambique vont les obliger à investir prioritairement dans l’Est du continent. Il n’est pas impossible que la décision de quitter le Mali soit suivie d’autres annonces.

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Randgold reste

Le minier anglo-sud-africain Randgold Resources a quant à lui annoncé que ses deux projets aurifères de Gounkoto et de Morila fonctionnaient normalement après la déclaration de l’état d’urgence au Mali. Dans un communiqué, il explique que ses opérations, distantes de quelque 700 kilomètres des zones de conflit, n’ont pas été touchés par les problèmes qui ont déstabilisé le Mali au cours des dix derniers mois. Il précise que, même en cas d’aggravation de la situation, ses deux opérations pourraient fonctionner en autarcie.

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