Tchad : fermeture des écoles et universités après une manifestation étudiante meurtrière

Les autorités tchadiennes ont décidé de fermer les écoles et universités de N’Djamena « jusqu’à nouvel ordre » à la suite d’une manifestation violente d’étudiants contre le port du casque obligatoire à moto, qui a fait au moins un mort lundi.

Des motocyclistes dans une rue de N’Djamena. © GOUPIL RODOLPHE/SIPA

Des motocyclistes dans une rue de N’Djamena. © GOUPIL RODOLPHE/SIPA

Publié le 10 mars 2015 Lecture : 1 minute.

Fermées "jusqu’à nouvel ordre". Le gouvernement tchadien a annoncé mardi 10 mars que les écoles et universités de N’Djamena fermaient leurs portes pour une durée indéterminée à la suite d’une manifestation violente d’étudiants contre le port du casque obligatoire à moto qui a fait au moins un mort la veille.

Depuis le 1er mars, un arrêté du ministère de la Sécurité et de l’Administration du territoire oblige les motocyclistes à porter un casque. Les étudiants, qui dénoncent l’augmentation du prix des casques depuis l’entrée en vigueur de cette mesure, sont descendus dans la rue lundi pour manifester. Ils ont incendié quelques véhicules et bloqué l’accès de plusieurs établissements scolaires de la capitale.

la suite après cette publicité

La manifestation a été réprimée par les forces de l’ordre – police et gendarmerie – qui ont notamment fait usage de grenades lacrymogènes contre les manifestants. Selon le porte-parole de la police nationale, le commissaire Paul Manga, un jeune est mort au cours de ces échauffourées. Des sources hospitalières ont de leur côté fait état de "trois morts et plusieurs blessés".

>> Lire aussi Tchad : Idriss Déby Itno, le boss du Sahel

(Avec AFP)

 

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires