Mali : un des auteurs présumés de l’attentat de Bamako abattu par les forces spéciales
Les forces spéciales maliennes ont abattu vendredi matin à Bamako l’un des auteurs présumés de l’attentat du 7 mars. Une dizaine d’autres individus sont toujours recherchés.
Un des auteurs présumés de l’attentat de Bamako a été tué ce vendredi 13 mars au matin, lors d’un assaut lancé par les forces spéciales dans un immeuble de la capitale malienne. Selon le numéro 2 des sevices de renseignement, communément appelés sécurité d’État (SE), l’homme n’a pas voulu se rendre.
"Nous avons localisé l’individu dans un quartier populaire de Bamako. Il est originaire du Nord. Il s’était rasé la tête", a indiqué un autre responsable des forces spéciales qui a affirmé avoir participé à l’opération, précisant que le suspect avait "la peau claire". "C’est l’un des assaillants de samedi. C’est lui qui, à moto, avait lancé une grenade dans la rue du bar-restaurant La Terrasse", a-t-il assuré. Une source hospitalière a indiqué que le corps de l’homme abattu avait été amené à l’hôpital Gabriel Touré, où avaient été soignés les blessés de l’attentat.
Une dizaine de personnes recherchées
Appuyées par des policiers de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) et des enquêteurs français et belges arrivés en renfort, les investigations ciblent, selon des sources proches du dossier, une dizaine de terroristes présumés. Parmi eux figurent un binational russo-malien, qui n’a pu être localisé, et le chauffeur présumé, qui serait handicapé.
Cet attentat à la grenade et à l’arme automatique, le premier à frapper des Occidentaux à Bamako, a fait cinq morts : trois Maliens, un Français et un Belge, et huit blessés, dont deux Suisses, au bar-restaurant La Terrasse et aux alentours de ce lieu de vie nocturne fréquenté de la capitale.
L’attentat a été revendiqué par le groupe jihadiste Al-Mourabitoune de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, qui a dit vouloir "venger le prophète de l’islam insulté et moqué par l’Occident mécréant", ainsi qu’un de ses lieutenants, Ahmed Tilemsi, tué par l’armée française en décembre dans le nord du Mali.
(Avec AFP)
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