Côte d’Ivoire : le procès de l’ancienne garde militaire de Laurent Gbagbo renvoyé au 17 mars
Le procès de quatorze militaires ex-membres de la garde rapprochée de Laurent Gbagbo, ouvert jeudi au tribunal militaire d’Abidjan, a été renvoyé à mardi pour des « irrégularités » de procédure.
![Le général Dogbo Blé, ancien chef de la garde républicaine, se rendant à son procès en 2012. © Sia Kambou / AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/03/12/012032015172228000000dogbo.jpg)
Le général Dogbo Blé, ancien chef de la garde républicaine, se rendant à son procès en 2012. © Sia Kambou / AFP
"Nous avons décidé de renvoyer cette audience à mardi prochain (le 17 mars)", a annoncé la juge Anna Désirée Ettia à l’ouverture de l’audience, expliquant qu’il yavait "un problème d’irrégularité par rapport aux grades du jury et des accusés".
>> Lire aussi Côte d’Ivoire : l’ancienne garde militaire de Laurent Gbagbo à son tour sur le banc des accusés
Le magistrat fait ainsi droit à une exception soulevée par la défense devant le tribunal militaire. Un des accusés, le lieutenant-colonel René Daleba, ex-médecin de Laurent Gbagbo, "ne doit pas être jugé par des militaires qui soient d’un grade moins élevé (…) Or c’est ce qui a été constaté", a d’ailleurs reconnu le procureur Francis Gabo.
Parmi les prévenus, figurent notamment le général Bruno Dogbo Blé, commandant de la garde républicaine à l’époque des faits, et le commandant Anselme Séka Yapo, dit "Séka Séka", ex-chef de la sécurité rapprochée de Simone Gbagbo.
(Avec AFP)
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Projet hôtelier au sud de Tanger : DSK réagit
- Burkina Faso : le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni toujours porté disparu
- Au Sénégal, l’affaire de la disparition mystérieuse de deux sous-officiers ressurgit
- Damiba à Ibrahim Traoré : « Je ne peux pas garder le silence face aux exactions contre les civils »
- En Côte d’Ivoire, le malaise à la RTI, côté coulisses