Cameroun : ça commence mal pour Viettel

Plusieurs concurrents de l’appel d’offres pour la troisième licence de téléphonie mobile au Cameroun contestent la victoire du vietnamien Viettel.

Les soupçons se portent notamment sur Jean-Pierre Biyiti bi Essam, le ministre des Télécommunications. © AFP

Les soupçons se portent notamment sur Jean-Pierre Biyiti bi Essam, le ministre des Télécommunications. © AFP

Publié le 22 janvier 2013 Lecture : 1 minute.

Dans son discours du 31 décembre 2012, Paul Biya, le président camerounais, a rayé au stylo le paragraphe où il se félicitait de l’attribution, rendue publique le 10 décembre, de la troisième licence de téléphonie mobile à l’opérateur vietnamien Viettel. Plusieurs concurrents malheureux, dont l’indien Bharti Airtel et le consortium camerouno-coréen TSI, contestent en effet la régularité de l’appel d’offres.

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Collusion

Premier visé : Jean-Pierre Biyiti bi Essam, le ministre des Télécommunications. Tous soupçonnent une collusion entre le ministre et le groupement Maas Telecom/Avilyos, cabinet recruté de gré à gré par le ministre – en dépit des mises en gardes du Premier ministre – pour conseiller le gouvernement dans cette opération.

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