Un milliard d’euros promis à la Guinée-Bissau

À Bruxelles, les bailleurs de fonds internationaux se sont engagés à accorder plus d’un milliard d’euros d’aides à la Guinée-Bissau, a annoncé la Commission européenne, co-organisatrice de l’évènement.

Jose Mario Vaz est le président de la Guinée-Bissau. © Susan Walsh/AP/SIPA

Jose Mario Vaz est le président de la Guinée-Bissau. © Susan Walsh/AP/SIPA

Publié le 26 mars 2015 Lecture : 1 minute.

Mission quasi-accomplie pour le président bissau-guinéen Jose Mario Vaz. Les donateurs internationaux réunis le 25 mars à Bruxelles pour une table-ronde consacrée à la relance économique du petit pays d’Afrique de l’Ouest se sont engagés à fournir « plus d’un milliard d’euros d’aide », indique un communiqué de la Commission européenne, co-organisatrice de l’événement.

Plus de 70 délégations ont participé à cette table ronde, notamment des représentants du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale, de l’Union européenne et de la Banque africaine de développement. Pour présenter son plan décennal de développement, Jose Mario Vaz s’était rendu à Bruxelles accompagné de son homologue le Sénégalais Macky Sall.

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Nouveau départ

Le gouvernement bissau-guinéen, qui espérait récolter 1,8 milliard de dollars pour le financement de 115 projets de développement, peut repartir satisfait de sa visite à Bruxelles. Outre les engagements financiers reçus, cette rencontre a formellement marqué la reprise de la coopération économique entre les bailleurs de fonds et le pays ouest-africain. Bissau avait en effet été progressivement coupée de l’aide internationale à partir de 2011, en raison de l’instabilité chronique frappant le pays. Suite au coup d’État d’avril 2012, la Banque mondiale avait pris la décision, rare, de suspendre complètement ses opérations dans le pays.

La veille de la rencontre de Bruxelles, la Banque mondiale et l’Union européenne ont annoncé la reprise de leur coopération avec la Guinée-Bissau. La Commission européenne va même lui fournir 160 millions d’euros – dans le cadre de l’enveloppe annoncée à l’issue de la table-ronde – pour « consolider la démocratie ».

Parmi les autres engagements, on peut noter les 250 millions de dollars de financement que le groupe de la Banque mondiale entend apporter au pays sur la période 2015-2020, notamment pour la construction d’infrastructures électriques.

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