Standard & Poor’s relève la note du Rwanda à « B+ »
Standard & Poor’s a revu à la hausse la note souveraine du Rwanda de « B » à « B+ », avec perspectives stables. Une amélioration due à la reprise de la croissance économique du pays et à la disponibilité des financements extérieurs.
![Standard & Poor’s attribue la note "B+" au Rwanda © AFP.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/03/18/545034865_standard-poors-afp.jpg)
Standard & Poor’s attribue la note "B+" au Rwanda © AFP.
L’agence de notation Standard & Poor’s (S&P) a indiqué, dans un communiqué publié le 13 mars, avoir relevé d’un cran la note à long terme du Rwanda de « B » à « B+ » pour ses émissions en devises étrangères et locales. Cette amélioration est assortie d’une perspective stable. La note à court terme du pays est maintenue à « B ».
Suite à cette hausse, la notation du Rwanda est au même niveau que celles attribuées par Standard & Poor’s à l’Angola, au Gabon, au Kenya, au Sénégal et à la Zambie. Elle est supérieure à celles du Congo-Brazzaville, de l’Ouganda et du Cameroun (noté « B »).
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Stabilité
S&P explique sa décision par la reprise économique du pays, qui a enregistré une croissance de 7 % en 2014, contre 4,6 % l’année précédente, selon les chiffres avancés par Claver Gatete, le ministre rwandais des Finances, battant ainsi les prédictions assez conservatrices publiées par la Banque mondiale en août dernier.
L’agence de notation prévoit que le PIB du Rwanda devrait progresser de 7 % par an en moyenne sur la période 2015-2018. Une performance légèrement en baisse par rapport aux 8,2 % réalisés en moyenne entre 2006 et 2012, selon les estimations de Reuters, mais qui reste supérieure aux perspectives de croissance de l’Afrique subsaharienne sur cette période.
L’agence de notation souligne également le soutien plus stable des bailleurs de fonds. L’aide internationale, suspendue fin 2012, a repris depuis et est désormais plus ciblée, orientée vers des projets et des secteurs spécifiques, donc moins dépendante des relations entre les institutions multilatérales et le gouvernement central, souligne Standard & Poor’s. « Les financements accordés par les bailleurs de fonds ont repris et les flux sont stables depuis deux ans », explique l’agence dans son communiqué.
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