En Afrique, Pernod Ricard mise sur l’alcool local

Comme il l’a fait en Inde, le numéro deux mondial des vins et spiritueux Pernod Ricard veut produire localement en Afrique. Objectif : faire baisser ses coûts et élargir sa clientèle avec des alcools vendus en petites bouteilles et bon marché.

Dans la plus grande discrétion, l’entreprise dirigée depuis quelques semaines par Alexandre Ricard a lancé des tests dans plusieurs pays, a appris « Jeune Afrique ». Ces dernières années, le groupe français, qui réalise environ 5 % de son chiffre d’affaires en Afrique, a noué des partenariats au Cameroun avec le brasseur Castel ainsi qu’au Nigeria et en Côte d’Ivoire, respectivement avec les distributeurs CFAO et Prosuma.

Par ailleurs, contrairement à des informations parues dans la presse ces dernières semaines, Pernod Ricard n’ouvrira pas cinq filiales sur le continent au cours de l’année 2015. Si le groupe étudie actuellement plusieurs options, une seule entité est prévue à ce jour, au Mozambique. Celle-ci devrait ouvrir d’ici deux mois.

Résultats

Né en 1975 du rapprochement des sociétés Pernod et Ricard, le groupe français détient dans son portefeuille des marques célèbres telles que la vodka Absolut, le pastis Ricard, les whiskys Ballantine’s et Chivas Regal, le rhum Havana Club, la liqueur Malibu, le champagne Mumm ainsi que les vins Jacob’s Creek et Campo Viejo.

En 2013-2014, son chiffre d’affaires a atteint 7,94 milliards d’euros, pour un résultat net part du groupe de 1,016 milliard d’euros. Pernod Ricard, qui dispose de 101 sites de production à travers le monde, compte plus de 18 000 collaborateurs.

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