Pour l’Élysée, ce sera Kaboré… ou un autre
Dans la course à la présidentielle burkinabè, les jeux sont ouverts.
L’un de nos précédents articles laissant entendre que les conseillers Afrique de François Hollande avaient un net penchant pour le candidat Roch Marc Christian Kaboré – au point d’être quasi convaincus de son élection à la présidentielle d’octobre prochain – a suscité des réactions tant à Ouagadougou qu’à… l’Élysée, où l’on estime que les analyses maison ont été mal comprises.
Paris juge en effet que le jeu est encore ouvert ; que l’électorat de Kaboré et de Zéphirin Diabré, qui disposent l’un et l’autre d’appareils politiques structurés, peut évoluer ; que les proches de Blaise Compaoré comme Djibrill Bassolé auront un rôle d’outsider ; et qu’in fine "la campagne fera bouger les lignes". Surtout, l’Élysée entend faire savoir qu’il "n’a pas de préférence" et qu’il "n’en exprimera pas". Dont acte.
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