Vilmorin prend racine en Afrique

Après le Brésil, la Chine et l’Inde, le semencier français Vilmorin vient de franchir une nouvelle étape dans l’internationalisation de ses activités en procédant à l’acquisition de la société sud-africaine Link Seed. Un tremplin vers le reste de l’Afrique.

Link Seed apportera notamment son expertise locale et ses ressources génétiques dans le maïs et le soja. © AFP

Link Seed apportera notamment son expertise locale et ses ressources génétiques dans le maïs et le soja. © AFP

Publié le 9 janvier 2013 Lecture : 1 minute.

Le semencier français Vilmorin vient d’annoncer qu’il s’implantait en Afrique en partenariat avec Link Seed, le quatrième semencier sud-africain, basé à Greytown, dans le KwaZulu-Natal, en Afrique du Sud. Filiale cotée sur NYSE Euronext Paris de la coopérative Limagrain, Vilmorin s’est octroyé 81% du capital de son homologue sud-africain. L’acquisition de ce groupe familial, qui devrait réaliser un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros en 2013, permet à Vilmorin de s’implanter sur un marché où les semences génétiquement modifiées sont déjà très largement adoptées par les agriculteurs.

Marché d’avenir

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Plus largement, le français prend pied en Afrique, « un marché d’avenir où les agriculteurs sont de gros utilisateurs d’OGM », indique le groupe. Link Seed apportera notamment son expertise locale et ses ressources génétiques dans le maïs et le soja. Le communiqué de Vilmorin met également en avant le « programme de recherche de qualité » et le « réseau de commercialisation bien implanté » de Link Seed. Ce dernier constituera « une pièce maîtresse » de la plateforme de développement qui devra aborder, à moyen terme, les marchés émergents du Sud et de l’Est de l’Afrique.

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