Le président français se rendra ainsi en Tunisie par solidarité avec les 21 victimes de l’attentat du musée du Bardo, perpétré le 18 mars dernier, et revendiquée par l’État islamique.

Un geste d’amitié fort, à quelques jours de la venue du président tunisien Béji Caïd Essebsi dans la capitale française, pour une visite d’État prévue les 7 et 8 avril. Hollande, qui s’est dit "très touché" par la nouvelle de l’attaque de Tunis, avait même songé s’y rendre plus tôt, explique cette même source, mais ses engagements nationaux et internationaux l’en avaient empêché. Il avait dépêché sur place son ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve.

Le chef de l’État français entend, par ce geste, marquer son soutien renouvelé à la démocratie tunisienne et affirmer la solidarité de destin entre la France et la Tunisie face au phénomène du terrorisme jihadiste.

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Une manifestation à Tunis le jour des élections françaises

Il devrait partir de Tulle, son fief corrézien, après avoir accompli son devoir électoral – la France votera ce jour-là pour le second tour des élections départementales. Il séjournera environ trois heures à Tunis et doit être rentré à Paris, à 19 heures, pour prendre connaissance des résultats du scrutin, qui s’annonce périlleux pour la gauche.
Il est, à l’heure où nous écrivons ces lignes, le seul chef d’État étranger à avoir fait part de sa participation à la marche du Bardo.

François Hollande s’était rendu à Tunis le 7 février 2014, lors de l’adoption de la nouvelle Constitution tunisienne.