Maroc : démantèlement d’une cellule terroriste liée à l’État islamique
Les autorités marocaines ont annoncé dimanche avoir démantelé une cellule terroriste qui planifiait des attaques contre des personnalités politiques, civiles et militaires.
![Une manifestation contre le terrorisme à Marrakech © Archives / AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/03/23/023032015124530000000marocococococ.jpg)
Une manifestation contre le terrorisme à Marrakech © Archives / AFP
Le Maroc prend la menace terroriste très au sérieux après l’attentat du musée du Bardo à Tunis. Le ministère de l’Intérieur a affirmé dans un communiqué publié le 22 mars, avoir démantelé un important réseau qui s’apprêtait à commettre des actions sur le territoire chérifien. L’opération a été menée par des éléments du Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ).
Les membres de ce qu’il désigne comme une "cellule terroriste" auraient prêté allégrance au groupe État islamique (EI) et étaient disséminés dans de nombreuses villes, d’Agadir à Taroudant (Sud-Ouest),en passant par Marrakech, Boujaad, Tiflet, Tanger, Aïn Harouda et Laâyoune, la principale ville du Sahara occidental.
>> Lire aussi Maroc : les nouvelles filières de Daesh
Des personnalités politiques, militaires et civiles visées
Le communiqué indique que "des armes à feu et une grande quantité de munitions" devant servir à commettre des "assassinats sur des personnalités politiques, militaires et civiles" auraient été saisies dans une cache près d’Agadir. Le groupe prévoyait au préalable "de mener des attaques contre des éléments sécuritaires pour s’emparer de leurs armes".
La cellule terroriste s’activait également "dans le recrutement et l’envoi, via un financement étranger, de jeunes Marocains", candidats au jihad en Syrie et en Irak.
Le Maroc a renforcé son dispositif sécuritaire suite aux attentats qui ont visé le musée du Bardo à Tunis. Le 20 mars, le royaume chérifien annonçait la création du Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) chargé de prévenir les attaques terroristes.
>> Lire aussi : Le Maroc sur le qui-vive suite à l’attentat du Bardo à Tunis
(Avec AFP)
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