Sierra Leone: qui est Victor Bockarie Foh, le nouveau vice-président ?

Le chef de l’État sierra-léonais a annoncé jeudi la nomination de Victor Bockarie Foh en tant que vice-président. Il succède à Samuel Sam-Sumana, limogé mercredi.

Le président Ernest Bai Koroma en mars 2015 à Bruxelles © Thierry Charlier/AFP

Le président Ernest Bai Koroma en mars 2015 à Bruxelles © Thierry Charlier/AFP

Publié le 20 mars 2015 Lecture : 1 minute.

Baron du parti au pouvoir, le All People’s Congress (APC), et jusqu’alors ambassadeur en Chine, Victor Bockarie Foh devient vice-président de la Sierra Leone, a annoncé la présidence dans un communiqué.

Commentant cette nomination, le chef de l’État Ernest Bai Koroma a remercié l’ex-ambassadeur “d’apporter son expérience et sa valeur à nos efforts pour édifier la démocratie et oeuvrer à la fin d’Ebola”.

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Il s’est également félicité que Foh accède à la vice-présidence après avoir été candidat malheureux à ce poste à l’élection de 1996. Victor Bockarie Foh a lui aussi exprimé sa volonté de tout faire pour qu’Ebola soit réduit à zéro cas le plus vite possible, saluant la Chine pour son aide immense à la Sierra Leone contre l’épidémie.

Membre de l’APC depuis 1970

Selon une notice biographique publiée par Sierra Express Media, Victor Bockarie Foh est né le 12 Juin 1946, à Jimmi Bagbo, dans la région de Bo (sud).

Père de quatre enfants, il a enseigné l’économie et les Sciences Politiques en classes de collège et lycée pendant un an, avant d’exercer diverses fonctions administratives locales à partir de 1970. Cette année là, il rejoint l’APC. Il en sera le secrétaire général pendant 10 ans, de 2002 à 2012, date à laquelle il devient ambassadeur en Chine.

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Dernier épisode en date de la crise au sommet de l’État

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La nomination de Foh est le dernier épisode en date de la crise qui agite le sommet de l’État sierra-léonais. 

Il avait été exclu du parti au pouvoir après une enquête interne lancée en novembre pour mensonges sur ses diplômes et sa religion, et pour avoir fomenté des agressions sur des membres de l’APC dans sa province diamantifère de Kono, dans l’est du pays, limitrophe de la Guinée. Accusations qu’il a récusées.

>> Lire aussi : Que reproche-t-on au vice-président, Samuel Sam Sumana ?

(Avec AFP)

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