Côte d’Ivoire : ouverture du procès pour le meurtre de sept femmes à Abobo en 2011
La justice militaire ivoirienne a annoncé l’ouverture à partir de ce lundi du procès pour meurtre de sept sympathisantes de l’opposition lors d’une manifestation à Abobo en mars 2011.
![Barricades dans le quartier d’Abobo, à Abidjan, le 15 mars 2011. © Issouf Sanogo/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/03/16/016032015090613000000abobobis.jpg)
Barricades dans le quartier d’Abobo, à Abidjan, le 15 mars 2011. © Issouf Sanogo/AFP
Quatre ans après les faits, la justice ivoirienne a annoncé l’ouverture à partir du lundi 16 mars du procès de la tuerie qui a frappé la marche des femmes de l’opposition pro-Ouattara, à Abobo le 3 mars 2011, en pleine crise postélectorale. Le commandant Gnahoua Dablet et sept autres soldats sont poursuivis pour le meurtre de sept opposantes lors d’une manifestation d’opposition dans ce quartier d’Adidjan à forte densité qui avait majoritairement voté en faveur d’Alassane Ouattara lors de la présidentielle de 2010.
>> Lire aussi : Abobo la stratégique, Abobo la martyre
Plus de 30 soldats seront jugés
Ce procès allonge ainsi la liste des procès pour les troubles durant lesquels 3 000 personnes ont été tuées au cours de la crise postélectorale de 2010-2011. Après le procès de l’ex-première dame Simone Gbagbo, condamnée à 20 ans de prison ferme, le tribunal militaire ivoirien a démarré jeudi une session à Abidjan concernant 14 soldats de la garde rapprochée de l’ex-président, accusés de "violation de consignes" durant la crise postélectorale. Mais l’audience a été renvoyée à mardi 17 mars pour des "irrégularités" de procédure.
Plus de trente soldats seront au total jugés pour des crimes et délits présumés commis durant la crise de 2010-2011, selon le parquet militaire.
(Avec AFP)
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