Noix de cajou : Reportage sur l’un des grands succès de la Côte d’Ivoire
En vingt ans, la Côte d’Ivoire s’est imposée comme le deuxième producteur mondial de noix de cajou, derrière l’Inde mais devant le Brésil d’où est originaire ce fruit. Le magazine Réussite vous emmène à la découverte de cette culture, qui suscite un engouement croissant.
Olam a ouvert en 2012 la principale usine de transformation de la noix, à Dabakala. © Reussite
Publié le 7 avril 2015 Lecture : 1 minute.
Au départ, les plantations d’anacardier servaient à stopper l’avancée du désert dans le nord de la Côte d’Ivoire. Mais les agriculteurs ont rapidement décelé l’opportunité que représentait l’amande de la plante: la noix de cajou. Aujourd’hui, la la Côte d’Ivoire s’est imposée comme le deuxième producteur mondial de l’anacarde.
Pour découvrir cette noix surnommée le « café-cacao du nord », direction Odienne, la capitale du nord ouest de la Côte d’Ivoire. Les caméras de « Réussite » ont suivi les agriculteurs qui cultivent l’anacardier et les industriels qui transforment le produit pour le rendre comestible.
Visionnez le reportage de Réussite ici :
Noix de cajou : la success story ivoirienne par Jeuneafriquetv
Industrialisation
Malgré la faible qualité de la noix ivoirienne, vendue 60% moins cher que la noix asiatique, les investissements affluent. En 2012, le singapourien Olam, qui représente environ 10% de la production du pays, a ouvert sa plus grosse usine en Côte d’Ivoire, à Dabakala.
Pour le pays, les perspectives d’industrialisation sont énormes. Seules 6% des noix exportées sont pour l’instant décortiquées. Le gouvernement ivoirien veut faire passer ce taux à 100% d’ici 2020. Un début de solution pour sortir le nord du pays de son enclavement et de sa pauvreté.
« Réussite » est un magazine mensuel économique diffusé sur Canal + Ouest et Centre et co-produit par le Groupe Jeune Afrique, Canal + Afrique et Galaxie Presse.
