Corée du Sud : réjouissez-vous, époux volages !
La Corée du Sud a officiellement retiré l’infidélité de la liste des crimes.
La Corée du Sud était jusqu’ici l’un des rares pays non musulman où tromper son conjoint était passible d’une peine de prison. Mais le 26 février, la Cour constitutionnelle a tranché : l’infidélité n’est officiellement plus un crime. Ce qui met un terme à une absurdité, puisque, dans les grandes villes, les néons des love motels où se retrouvent les couples clandestins brillent à tous les coins de rue.
Ces dernières années, 5 500 personnes ont été poursuivies pour adultère (près de 900 en 2014), essentiellement dans des dossiers de divorce. L’abolition de cette loi, dont le premier objectif était de protéger les femmes de leurs maris volages, ne suscite pourtant qu’un accueil mitigé : 53 % des Coréens s’y opposent par crainte d’une "poussée de la débauche". Il faut admettre que le jour de son annonce l’action du principal fabricant de préservatifs du pays (Unidus) a fait un bond de 15 % à la Bourse de Séoul…
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