Maghreb : enfin une banque commune ?
Alors que la cinquième conférence régionale du Maghreb se tient du 8 au 9 janvier à Nouakchott, la création de la Banque maghrébine de l’investissement et du commerce extérieur (BMIC) est au menu des discussions des gouverneurs des banques centrales des pays de l’Union du Maghreb arabe (UMA).
À l’occasion de la cinquième conférence régionale du Maghreb, qui se tient du 8 au 9 janvier à Nouakchott, la capitale mauritanienne, la création d’une banque d’investissement commune aux cinq pays de l’Union du Maghreb arabe (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie, Tunisie) est à nouveau évoquée. Envisagée pour la première fois en 1991, la mise en oeuvre de la Banque maghrébine de l’investissement et du commerce extérieur (BMIC) se fait désespérément attendre. Pourtant, la création d’une telle institution constituerait une avancée significative pour l’intégration économique des cinq pays du Maghreb.
Outil d’investissement
Le ministre des Finances mauritanien, Diombar Thiam, et le gouverneur de la Banque centrale de Mauritanie, Sid’Ahmed Ould Raiss, espèrent qu’une décision positive sera annoncée mercredi 9 janvier. La BMIC pourrait ainsi voir son capital de départ, d’un montant de 100 millions de dollars, libéré dès mercredi, avec une participation égale de chaque pays. L’idée de placer le siège de l’institution à Tunis reste maintenue. « Cet outil d’investissement servira de tremplin pour les projets structurants de la zone », a notamment déclaré Sid’Ahmed Ould Raiss.
Certes, 100 millions de dollars représente encore un capital de départ assez modeste. Mais, si la BMIC voit le jour, elle servirait de base tangible pour améliorer l’intégration économique au Maghreb, qui demeure parmi les plus faibles au monde.
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