CAN 2017 : pole position pour le Gabon

Algérie, Gabon ou Ghana : quel pays organisera la CAN 2017 ? Réponse de la CAF le 8 avril.

Pierre-Emerick Aubameyang avec le Gabon à la CAN 2015. © C. de Souza/AFP

Pierre-Emerick Aubameyang avec le Gabon à la CAN 2015. © C. de Souza/AFP

Alexis Billebault

Publié le 7 avril 2015 Lecture : 2 minutes.

Le chef de l’État gabonais, Ali Bongo Ondimba, l’a maintes fois déclaré : pour lui, la candidature de son pays à l’organisation de la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN), en 2017 – soit un an après l’élection présidentielle -, est une priorité. Et à en croire une source proche des instances dirigeantes du football local, le dossier est solide : "Le Gabon a organisé la CAN 2012 avec la Guinée Équatoriale, et cela s’est bien passé. Il dispose de deux stades déjà prêts [Libreville et Franceville], l’autre enceinte de Libreville [le stade Omar-Bongo] n’a besoin que d’une rénovation, et un quatrième site, comme Port-Gentil, ferait l’affaire."

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Est-ce suffisant pour obérer les chances des deux autres prétendants ? De son côté, le Ghana peut s’appuyer sur les stades utilisés lors de la CAN 2008 (Accra, Tamale, Sekondi, Kumasi) et sur un contexte politique et sécuritaire favorable. Mais il a déjà organisé, outre la CAN 2008, celle de 2000 (avec le Nigeria), ce qui ne joue pas forcément en sa faveur.

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Reste l’Algérie, considérée il y a quelques semaines comme le pays le mieux placé pour accueillir la compétition… mais où une forme de défaitisme s’est installée. Mustapha Berraf, le président du Comité olympique algérien, y a largement contribué en déclarant, courant février, que son pays avait "perdu l’organisation de la CAN 2017 au profit du Gabon", faisant état "de lobbys au sein de la CAF [Confédération africaine de football]".

D’autres paramètres, confirmés en off par un membre de la CAF, expliquent le recul du dossier algérien : le retard pris dans quelques chantiers, la violence dans les stades – la mort de l’attaquant camerounais Albert Ebossé à Tizi-Ouzou, en août 2014, a marqué les esprits -, le contexte sécuritaire et des crispations entre Issa Hayatou, président de la CAF, et Mohamed Raouraoua, patron de la Fédération algérienne de football. Verdict le 8 avril.

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