Crise centrafricaine : le Grand Orient de France à l’offensive

La loge maçonnique du Grand Orient de France (GOF) estime notamment qu’une deuxième transition doit succéder, en juillet, à celle dirigée par la présidente Catherine Samba-Panza.

Catherine Samba-Panza, le 20 mars à Bangui. © SYLVAIN CHERKAOUI pour J.A.

Catherine Samba-Panza, le 20 mars à Bangui. © SYLVAIN CHERKAOUI pour J.A.

Publié le 9 avril 2015 Lecture : 1 minute.

Le Grand Orient de France (GOF) veut s’impliquer dans la crise centrafricaine. Classée à gauche, la cellule affaires extérieures de la loge maçonnique (notamment ses membres africains) mène une campagne de lobbying dans le but de faire évoluer la position des autorités françaises. En clair, le GOF estime que l’actuel calendrier électoral (des élections entre juillet et septembre) n’est pas tenable et qu’une deuxième transition doit succéder, en juillet, à celle dirigée par Catherine Samba-Panza. À qui il reviendra d’organiser des élections transparentes dans un délai plus raisonnable, avec un fichier électoral correct.

Cette initiative manifeste à l’évidence une volonté de concurrencer l’influence continentale de la Grande Loge nationale française (GLNF), qui est, elle, classée à droite. Le GOF envisage en effet de s’impliquer dans d’autres dossiers sensibles, en Guinée, au Congo-Brazzaville et ailleurs. l

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