Football : le TAS annule les sanctions contre le Maroc, qui pourra disputer les CAN 2017 et 2019

Le Tribunal arbritral du sport, basé à Lausanne, a annulé jeudi les sanctions de la CAF contre le Maroc, qui avait refusé d’organiser la CAN 2015 pour cause d’Ebola. Les Lions de l’Atlas pourront donc disputer les qualifications pour les CAN 2017 et 2019.

Lors d’un match amical entre le Bénin et le Maroc, en novembre 2014. © AFP

Lors d’un match amical entre le Bénin et le Maroc, en novembre 2014. © AFP

Publié le 2 avril 2015 Lecture : 1 minute.

Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a annulé en grande partie jeudi 2 avril les sanctions sportives prises par la Confédération africaine de football (CAF) contre le Maroc, suspendu des Coupes d’Afrique des nations (CAN) 2017 et 2019 après avoir refusé d’organiser l’édition 2015, réclamant en vain son report du fait de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest.

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Le royaume chérifien pourra donc participer aux qualifications pour les CAN 2017 et 2019. "La suspension de l’équipe nationale de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) de toute participation aux deux prochaines éditions de la Coupe d’Afrique des nations, en 2017 et 2019, est annulée", a jugé dans un communiqué le TAS, qui siège à Lausanne, donnant ainsi une suite favorable à l’appel interjeté le 17 février par la Fédération marocaine.

Les sanctions financières fortement allégées

Le TAS a également annulé les lourdes sanctions financières infligées à la fédération marocaine de football. La FRMF avait été condamnée par la CAF à verser près de 9 millions d’euros : un million de dollars (882 000 euros) d’amende et huit millions d’euros au titre des réparations et préjudices. L’amende réglementaire symbolique infligée à la Fédération marocaine a été réduite par le TAS à 46 000 euros.

Peu après la sanction de la CAF prononcée contre la Fédération marocaine, le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, avait qualifié cette décision d’ "injuste et arbitraire". La FRMF s’était pour sa part dit "grandement étonnée" des sanctions et s’était engagée à "prendre toutes les dispositions et mesures nécessaires pour faire prévaloir les droits et intérêts du football marocain".

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(Avec AFP)

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