Francophonie : Clément Duhaime joue la transparence
Le départ de l’administrateur de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), le Canadien Clément Duhaime, après la nomination de son successeur, le Malien Adama Ouane, le 30 mars, n’a pas eu lieu dans un climat très serein.
Le 4 janvier, tous les employés de l’OIF ont en effet reçu un e-mail anonyme reproduisant un avenant de contrat de travail et s’indignant des indemnités de départ que Duhaime et son chef de cabinet, le Marocain El Habib Benessahraoui, étaient supposés percevoir. Le Canadien ayant été reconduit à son poste pour quatre ans par Abdou Diouf, en juillet 2013, et Benessahraoui l’ayant été par Duhaime jusqu’à la fin de cette année, il leur restait respectivement vingt-sept et neuf mois de contrat au moment de leur départ.
>> Lire aussi : Un Malien nommé numéro deux de la Francophonie
Interrogé par J.A., Clément Duhaime, qui a depuis retrouvé sa liberté de parole, s’offusque de ces accusations. "Nos clauses de départ sont exactement les mêmes que celles de tous les employés de l’OIF, à savoir 50 % des sommes restant dues plafonnées à l’équivalent d’un an de salaire de base. Je pars donc avec précisément 112 000 euros, et Habib avec environ 30 000 euros. Après vingt-cinq ans de maison, vous parlez d’un scandale !" Une enquête administrative interne destinée à identifier l’origine des fuites est en cours.
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