Tunisie : en attendant les hélicoptères Black Hawk
Plusieurs hélicoptères vont être mis à disposition de l’armée tunisienne par les Émirats arabes unis, en attendant la livraison de douze appareils Black Hawk commandés aux États-Unis.
Le président Béji Caïd Essebsi est revenu comblé d’honneurs mais les mains vides de sa visite d’État à Paris (7-8 avril). Son prochain voyage à Abou Dhabi sera-t-il plus fructueux ? Les Émirats arabes unis devraient mettre temporairement à disposition de l’armée tunisienne, qui en a cruellement besoin, plusieurs hélicoptères pour l’aider à mieux surveiller la frontière libyenne.
Douze appareils de combat de type Black Hawk ont certes été commandés aux États-Unis, mais les premiers ne seront pas livrés avant 2016. Dans l’intervalle, le prêt émirati, s’il se confirme, serait donc fort bienvenu. Il ne constituerait d’ailleurs pas une première. En 1980, après une attaque sur la ville de Gafsa, l’Irak de Saddam Hussein avait mis à la disposition de la Tunisie plusieurs de ses hélicoptères de fabrication française pour lutter contre des infiltrations libyennes. Déjà !
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