Everjobs veut doper le marché de l’emploi en Afrique

Everjobs a choisi le Cameroun pour lancer ses activités, le 23 avril. Opérationnel en Côte d’Ivoire, au Sénégal et en Ouganda, ce portail d’offres d’emploi développé par Africa Internet Group ambitionne d’être présent dans une quinzaine de pays africains d’ici la fin de l’année.

Everjobs est une initiative d’Africa Internet Group, déjà promoteur de Jumia ou Kaymu. © Jeune Afrique

Everjobs est une initiative d’Africa Internet Group, déjà promoteur de Jumia ou Kaymu. © Jeune Afrique

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Publié le 24 avril 2015 Lecture : 2 minutes.

« Le marketing en ligne est notre ADN, afin de rendre visible le maximum d’offres et de demandes d’emplois sur le continent et en dehors. Nous investissons pour cela pour des campagnes de recherche de CV sur des moteurs comme Google, Yahoo, etc… », note Eric Lauer, le directeur Afrique de cette plateforme de mise en relation entre chercheurs d’emplois et directeurs de ressources humaines.

Ces derniers sont déjà séduits. « C’est une offre indispensable en ce qu’elle nous fait gagner du temps dans la sélection des profils et est complémentaire des agences de recrutement », estime Alain-Richard Chedjou, responsable ressources humaines à Air Liquide Cameroun. 

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Jusqu’au Maroc et la Tunisie

Soutenue par Africa Internet Group (AIG), dont les actionnaires sont MTN, Millicom et l’incubateur allemand Rocket Internet et qui promeut des start-up comme Kaymu et Jumia, Everjobs ambitionne d’ici la fin de l’année de s’implanter dans une quinzaine de pays en Afrique centrale, de l’Ouest, de l’Est et du Nord. En vue, l’Ethiopie, le Kenya, la Tanzanie, l’Egypte, le Maroc, la Tunisie. « Nous comptons atteindre une vingtaine de pays courant 2016, en ciblant des petits marchés, mais intéressants comme le Rwanda, Maurice et Madagascar », précise Eric Lauer. 

L’objectif est d’être leader sur ces différents marchés au bout d’une année. Everjobs s’appuie pour cela sur un modèle économique faisant peser sa rémunération sur le recruteur, selon des forfaits mensuels adaptés. Cela va de 50 000 F Cfa pour les PME à 300 000 F Cfa pour les grandes entreprises.

« Pour le moment, le service est gratuit pour les trois premiers mois, car nous devons convaincre les entreprises, ajoute Eric Lauer. Cependant, nous sommes dans une démarche de croissance sur les deux premières années, avec un objectif de rentabilité dès la troisième. »

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D’ores et déjà, la start-up va gérer les recrutements de KPMG en Afrique francophone et de Wari à l’échelle continentale.

>>>> Lire aussiLes défis de « l’emploi des jeunes en Afrique subsahaienne » selon la Banque mondiale 

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