Les 50 premières banques d’Afrique australe et de l’océan Indien

Luanda et Maputo dans le viseur. Alors que le marché sud-africain stagne et devient plus risqué, les grandes banques du pays lorgnent au-delà de leurs frontières.

Publié le 8 juillet 2013 Lecture : 2 minutes.

Et hop ! La glissade… En 2011, le sud-africain Standard Bank est passé sous la barre symbolique des 200 milliards de dollars (environ 155 milliards d’euros) de total de bilan, qu’il avait franchie un an plus tôt seulement. Une reculade purement statistique, puisqu’elle est due à la très forte baisse de la monnaie nationale. Cette même année, le rand a en effet dégringolé de 24 % face au dollar. Sans surprise, tous les grands groupes sud-africains ont donc vu leur total de bilan en dollars reculer très nettement, le total de bilan des 50 premières banques d’Afrique australe suivant la même tendance étant donné le poids de l’Afrique du Sud. En monnaie locale, les banques sud-africaines n’ont pas vu leur total de bilan chuter, même si la hausse fut modeste. La situation économique locale, qui s’est aggravée en 2012, a pesé sur les comptes des grands acteurs.

Le total de bilan des 50 premières banques d’Afrique australe et de l’océan Indien atteint 666,5 milliards de dollars

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Percée

Ces derniers s’activent de plus en plus sur le reste du continent. Nedbank a frappé un grand coup en se positionnant, via un prêt convertible, comme l’un des principaux actionnaires potentiels du groupe panafricain Ecobank. FirstRand, dont l’activité africaine se limitait jusqu’à présent à l’Afrique australe, a fait une première percée en Afrique de l’Ouest en reprenant le ghanéen Merchant Bank. Absa, de son côté, a commencé à affronter son grand challenge : l’intégration des filiales africaines de Barclays, son actionnaire de référence, dans un ensemble commun avec Absa.

Dans le reste de la région, tous les regards semblent tournés vers deux pays en particulier. D’abord l’Angola, qui grimpe d’année en année dans notre classement et où tous les groupes bancaires panafricains veulent s’installer. Standard Bank, qui y détient une licence bancaire, espère ainsi ouvrir près de 70 agences en trois ans. Ensuite le Mozambique, dont l’économie se développe rapidement et qui devrait croître plus vite encore avec la mise en exploitation des énormes réserves gazières situées au large de ses côtes.

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