Castel rachète Les Brasseries ivoiriennes

Moins de deux ans après leur arrivée sur le marché de la bière en Côte d’Ivoire, Les Brasseries ivoiriennes (LBI) viennent d’être rachetées par le groupe BGI, propriété de Pierre Castel, a appris « Jeune Afrique ».

La fortune de Pierre Castel et de sa famille est estimée à 7,5 milliards d’euros par le magazine français Challenges. © Reuters

La fortune de Pierre Castel et de sa famille est estimée à 7,5 milliards d’euros par le magazine français Challenges. © Reuters

Publié le 12 avril 2015 Lecture : 1 minute.

Un petit tour et puis s’en vont : moins de deux ans après leur arrivée sur le marché de la bière, Les Brasseries ivoiriennes (LBI) viennent d’être rachetées par le groupe BGI, propriété de Pierre Castel. L’opération s’est conclue en quelques semaines, a appris Jeune Afrique. Fondée par le groupe Eurofind, LBI était venu briser le monopole de la Société de limonaderies et brasseries d’Afrique (Solibra), détenue justement par le groupe Castel, dans la production de bière en Côte d’Ivoire.

Avec un certain succès : son produit d’entrée de gamme, la Number One, avait atteint une part de marché de 28 %, selon Euromonitor. Globalement, LBI s’était même octroyé environ 10 % du marché de la bière. Mais tout semble avoir basculé fin 2014, alors que le groupe venait d’annoncer l’acquisition de capacités supplémentaires d’embouteillage.

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Sa situation financière, avec 7 milliards de F CFA (10,6 millions d’euros) de revenus en 2013, se serait selon nos informations rapidement dégradée. Et le décès il y a un an du fondateur d’Eurofind, Moustapha Khalil, a sans doute également joué un rôle important dans la décision du groupe d’abandonner une activité qui avait nécessité environ 30 millions d’euros d’investissement pour le seul outil industriel.

Même si Heineken aurait été approché il y a quelques mois par Souad Khalil, Emmanuel Hurtado et Adham El Khalil, dirigeants d’Eurofind, Castel est allé plus vite pour reprendre son seul concurrent, semble-t-il avec l’aval de l’État. L’acquisition a été faite par BGI, mais LBI devrait bientôt fusionner avec Solibra, coté à la Bourse régionale. La marque Number One devrait survivre, et avec elle sa centaine de salariés ainsi que le site de production.

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