Burkina Faso : code électoral sous surveillance
Les conséquences de l’adoption du nouveau code électoral burkinabè – qui exclut des prochaines consultations présidentielle et législatives les partisans de Blaise Compaoré – sont suivies de près par la communauté internationale.
Le 13 avril, les diplomates étrangers en poste à Ouagadougou ont été conviés au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale pour une réunion d’explication.
Les arguments du ministre Moussa Nébié n’ont manifestement pas convaincu les représentants des États-Unis, de l’Union européenne et du groupe de contact international sur le Burkina (Cedeao, UA, ONU), puisque ces derniers ont réclamé la mise en place d’un "processus électoral sans exclusive".
La France est elle aussi favorable à un scrutin "sans exclusive", mais attend prudemment les recommandations de l’UA pour se prononcer plus nettement. Les sanctions financières parfois envisagées pour faire pression sur le régime de transition ne sont toutefois, selon un diplomate français, "pas encore à l’ordre du jour".
>>> Lire aussi : Burkina Faso : le nouveau code électoral promulgué, le camp Compaoré vent debout
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