Fifa : Figo, Hayatou et les lusophones
L’Afrique unie derrière Issa Hayatou, l’inamovible patron de la CAF, pour voter comme un seul homme pour Sepp Blatter, l’inamovible patron de la Fifa ? Voire…
Non, tous les pays africains ne voteront pas pour le Suisse Joseph "Sepp" Blatter le 29 mai. C’est du moins ce que pense le Portugais Luis Figo, l’ex-star du foot (Real Madrid, FC Barcelone) aujourd’hui candidat à la présidence de la Fifa. S’il l’a affirmé avec force en marge du Congrès de la Confédération africaine de football (CAF), le 7 avril au Caire, c’est parce qu’Issa Hayatou, l’inamovible patron de cette instance, avait estimé un peu plus tôt dans la journée que toute l’Afrique serait derrière le sortant.
Trois concurrents face à Blatter
"Des présidents de fédération m’ont assuré qu’ils voteraient pour moi", a indiqué Figo, sans toutefois les citer. Il ne fait guère de doute qu’il s’agit de représentants de pays lusophones. Depuis plusieurs semaines, la diplomatie portugaise multiplie en effet les démarches auprès des dirigeants de ses cinq anciennes colonies (Angola, Mozambique, Guinée-Bissau, Cap-Vert, São Tomé-et-Príncipe) pour les convaincre de "conseiller" aux présidents de fédération de ne pas suivre la consigne de Hayatou. Verdict le 29 mai à Zurich. Blatter aura face à lui trois concurrents : Figo donc, mais aussi le Néerlandais Michael van Praag et le Jordanien Ali Bin Al Hussein.
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